Mercredi 16 mai 2007



Il est huit heures … Sortir du RER, transporter les valises, acheter le journal, trouver le terminal … Heureusement, la guide avisée qu’est Madame Trichard (le professeur d’histoire géographie du lycée qui nous accompagne) connaît bien Paris et c’est sans encombre que nous arrivons à bon port … Bientôt nous sommes rejoints par le reste du groupe : des gens ordinaires, de tous âges et toutes professions … Françoise Marchelidon, la cheville ouvrière de l’organisation du pèlerinage, nous donne notre « dossier de participants »… Ceci fait, nous nous dirigeons vers la salle d’embarquement. Peu de temps après l’avion décolle … Direction Hambourg … Arrivés là bas, nous rencontrons Frank Holle, militant de la mémoire de longue date: il est le correspondant de l’Amicale en Allemagne. Avec Françoise Marchelidon , -comme elle, toujours discret et efficace-, il s’occupe des nombreux problèmes d’intendance tout en restant disponible pour nous faire partager, avec passion et conviction, sa connaissance des lieux et des événements


Avec un peu de retard, nous embarquons dans le car direction Hohne Camp: il s’agit d’une base militaire anglaise, aujourd’hui intégrée à l’OTAN; là, se trouve un petit cimetière où ont été enterrés des déportés décédés lors de leur hospitalisation après la libération du camp, tout proche, de Bergen – Belsen.

Puis nous visitons le « camp-mouroir » de Bergen – Belsen; parmi les milliers de victimes, on trouve la jeune fille qui s’immortalisa dans son journal : Anne Franck … Comment ne pas oublier que les cadavres, tellement nombreux, durent être enterrés au bulldozer! Dans ce lieu de recueillement international, nous déposons une couronne de fleurs …Jean Mevel, déporté comme otage à 15 ans, porte comme il le fera à chaque cérémonie le drapeau français frappé de ces mots “ N’oublions pas”.


Le repas du soir à Grifhorn est la première occasion de mieux faire connaissance avec les membres de notre groupe qui est très varié : s’il y a quatre anciens déportés, beaucoup sont issus de familles de déportés ou de survivants : tous sont d’une gentillesse sans pareil .

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depôt de fleurs
Ici ont été exterminés
des milliers de Français
dont le seul crime était
d’aimer la France
et de ne pas partager
les idées de l’envahisseur.




Mémorial international
de Bergen-Belsen

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