Épilogue : Lundi 21 mai et jours suivants …
Alors que l’avion décolle de l’aéroport de Hambourg, nous restons pensifs devant les hublots …
Maintenant que les anciens déportés nous ont transmis une parcelle de leurs souvenirs, de leur vécu, nous n’avons plus les mêmes approches face à l’histoire et puis face à la vie aussi.
Les voitures deviennent des insectes et bientôt on ne distinguera que les nuages qui semblent avoir élu domicile à Hambourg depuis un petit moment. Frank dit que les petits Hambourgeois naissent avec un parapluie à la main…
Nous quittons l’Allemagne avec un autre regard sur celle-ci : nous avons pu discuter avec de nombreux jeunes dans les rues de Hambourg et de Lübeck. Nous avons tellement de points communs que la seule frontière qui subsiste semble être la frontière linguistique; rien d’insurmontable…
La ville de Hambourg a disparu au dessus des nuages, il ne reste que l’horizon bleu azur.
Prenant en compte les faits et actes passés, nous espérons bâtir ensemble un monde de paix . Mais surtout un autre monde. Nous en avons pris un peu plus conscience grâce à ce voyage, grâce aux anciens déportés, grâce à tous les participants. La phrase de Karl Marx, placée en exergue, nous a paru prendre tout son sens: il faut connaître l’histoire pour ne pas la revivre! … et donc contribuer à la faire connaître. C’est ce que nous allons essayer de faire.
Merci à tous.
Benjamin Chanudet, Terminale S4
Maxime Bergonso, Terminale S5
3 Mai Plus jamais la guerre